Petite parenthèse, c'est pas parce que la pompe et le bras sont sur le même camion, qu'ils ne facturent pas la pompe + un prix au m3 pompé comme si il y avait les 2 camions... C'est pas compliqué, ça double quasiment la facture...
Première étape, on a trempé le plancher avec le tuyau d'eau.
Le gars de Lafarge a ensuite essayé de déployer son bras pour voir si ça passait par la fenêtre. Il s'y est repris à 2 fois car le terrain est assez étroit.
Avec mon beau-père, le matin, on avait préparé un coffrage de la taille de la cabane de jardin pour y déverser le surplus de béton. Il a donc versé dans un 1er temps la "barbotine" du début là dedans pour éviter de la mettre par terre.
Il a ensuite rentré son bras par la fenêtre et a déversé toute la toupie en haut.
Pendant le coulage on tire avec les râteaux pour diriger au mieux le béton vers là où il y en faut.
Une fois la toupie vidée (et oui, il y en avait juste assez, il ne m'en reste pas pour ma cabane), on est descendu desserrer les étais pour que le plancher se mette droit avec le poids du béton.
Ensuite, on est remonté pour étaler le béton avec la barre à débuller (fabrication maison du beau-père) et on a passé au fur et à mesure le produit de cure au pulvérisateur de jardinier. C'est ce film blanchâtre qu'on voit à la surface du béton. Si j'ai bien compris, ça sert à ce que l'eau du béton ne s'évapore pas trop vite et ne créé de fissures. Un plastifiant en quelques sortes.
Le résultat est superbe, parfaitement droit, sans avoir à tirer le béton. Ça coute un peu cher, mais ça vaut vraiment le coût d'utiliser ce type de béton. On a coulé ça à 2 sans trop forcer, en une heure à peine. Je pense même que celui qui a de l'expérience peut le faire tout seul.
Merci au beau-père encore une fois pour son aide. Plus qu'à attendre 21 jours que ce soit bien sec pour retirer les étais et les madriers.